Canaries-cap vert : la vie est douce sur Akela…
Après avoir embarqué Pierre, Michel et Roger à Las Palmas, Akela met le cap sur Hierro, a l’ouest des canaries qui fut pendant longtemps considéré comme le point le plus a l’ouest du monde connu. Escale d’un soir sur cette île volcanique, le temps de soigner quelques bobos (le pied de Michel, le doigt de Roger), nous repartons le mercredi en début d’après midi vers Sal, à environ 700 miles au Sud ouest.
Si Akela marche à un train de sénateur durant la traversée (la faute à un vent + que faible), les journées sont loin d’être monotones a bord. Entre les cours de navigation astronomique, les relevés au sextant, la fabrication du pain, les baignades dans une eau a 25 °, les affalages et les envois de spi, les longues discussions et les excellents repas au gingembre préparés par Pierrot, il nous reste a peine du temps pour bouquiner .
Nous avons vécu une nav de nuit extraordinaire quand la mer s’est illuminée à 3 heures du matin, éclairée par une masse hallucinante de plancton phosphorescent. Nous voici donc tous sur le pont pour admirer ce spectacle irréel et pousser des grands cris de joie, heureux comme des gamins le matin de noël. Tout ça a duré quasiment 2 heures et on avait vraiment l’impression que la carène d’Akela , le sillage les vagues et même l’horizon étaient éclairés par des spots. Peut être une soirée discothèque entre calamars géants à 3000 mètres sous le bateau ???
Ajoutez a cet inventaire les dauphins qui nous rendent visite, le passage du tropique, les aubes rougeoyantes, quelques poissons volants, les nuits douces et étoilées, vous comprendrez comme la vie est belle a bord. Et maintenant, nous voici impatients de découvrir les îles du Cap Vert et ses habitants.
Ecrit par Josephe