En route vers l'Islande
Mercredi 13 juin : Aux portes de l'Islande
Minuit : Akela arrive dans la capitale islandaise. Reykjavik va se faire arpenter par des marins aventuriers...
Lundi 11 juin : En juin, couvre toi bien!
57°55'Nord, 016°26'Ouest, à 400 milles de l'arrivée
La température est tombée (10°), en même temps que le brouillard. Nous naviguons depuis hier dans cette ambiance étrange voire hallucinante. La nuit dernière - qui ne tombe plus vraiment complètement - les hommes de quart ont bien affirmé avoir vu quelques navires vikings...
La pêche a été fructueuse au passage de l'Irlande. En filets, en terrine, à toutes les sauces, un régime plein d'Oméga3 qui maintient un moral d'acier à notre équipage de compétition.
Devant nous apparaissent toujours de nouvelles merveilles qui s'effacent dans notre sillage. Derrière cette petite brume, avons nous rêvé?
Vendredi 8 juin : Devant le mythique phare du Fastnet
Sous spi et sous le soleil, Akela salut les terres irlandaises. 30 ans y'a pas plus bel endroit pour fêter ça, Thomas fait pêter le champagne : "Joyeux Anniversaire"
Ce passage le long des côtes Irlandaise, un grand moment aussi. Après le phare du Fastnet nous avons longé les falaises du Kerry. Paysages grandioses, verts profonds derrière un léger voile de brume, falaises découpées au glaive, nuées d'oiseaux de mer, petites mouettes, fous de bassans, macareux.
Mercredi 6 juin : Au milieu des cargos, à 59 milles des Scillys...
Après un dernier café croissant dans le port de Roscoff, nos 6 aventuriers ont mis les voiles, cap sur l'Islande. Matériel d'escalade (des férus de grimpe sont à bord) et scientifique (prélèvements de plancton pour le CNRS) font partie du voyage.
Avec un vent régulier de 15 noeuds, Akela glisse au travers. Nos équipiers entrent dans le rythme de la mer, et pour l'instant sur le pont, on est même pas mouillé!
J-15 avant le départ :
Yann nous accueille à bord d’Akela pour participer ensemble à une aventure vers des mers plus froides que d’habitude, l’atlantique nord, un A/R Islande avec ses fjords, ses falaises qui n’attendent que nos doigts et nos cordes, ses no man’s land nourris de vent, de glaces et de feux. Akela va se fondre dans le décors. Nous nous fossiliserons à l’occasion dans l’horizon, devant, dans et derrière ses panoramas, la bouche ouverte, ivre de contemplation.
En attendant d’appareiller, je bouillonne. Les quelques électrons de matière grise qui vivotent dans ma boîte crânienne s’entrechoquent nerveusement. Ça fait mal de patienter devant un ordinateur. Mon patron voudrait bien que je me rase la tête et la barbe. Mais la tension de mon sourire en dit long sur l’état d’esprit du moment…
Partez naviguer sur Akela ! quoi qu’il advienne, le souvenir en sera un de vos meilleurs. Yann ! I will be back. See you soon !
Thomas