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AKELA Carnet de voyage & suite
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23 janvier 2006

Akela à Sainte-Lucie

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Après une croisière de rêve dans les Grenadines, pendant laquelle Akela a accueilli Elisabeth, Lionel, Bastien et Jules qui sont venus en famille passer les fêtes de Noël, Akela a repris du service.

Alternant entre sorties à la journée, week-ends et croisières dans les îles des Caraïbes, vacanciers et autochtones profitent de l’occasion pour naviguer sous voile. Il faut bien dire qu’ici, la mode est plus au catamaran voile moteur et laisse peu de possibilités de barrer un bateau "vivant".

Hier soir après un retour de Sainte-Lucie, Anaïs, Greg, Guillaume, Dany, Aurélie, Patrick et Elodie débarquaient avec des souvenirs plein la tête. Il faut dire que les escales ont été hautes en couleur :

Le parc naturel de Pigeon Islande a vu Akela mouiller sous son nez. Vu du fort qui fut le témoin des combats entre Anglais et Français, Akela semble bien paisible posé sur une eau d’une limpidité totale - Sainte-Lucie, a été en effet prise et reprise par Français et Anglais une vingtaine de fois. Sous domination anglaise à partir de 1814, elle a obtenu son indépendance en 1979. On y retrouve à chaque tournant des influences de ces deux nations.

Au « Tête en bois », bistrot au toit de palme, une impressionnante bibliothèque est à disposition. On y laisse le livre terminé et y prend un titre qui nous inspire.

A la pointe, la falaise plonge dans les Caraïbes. L’équipage armé de palmes et masques en profite pour s’offrir une visite aux poissons qui viennent vous chatouiller le bout du nez.

La navigation pour rejoindre Marigot Bay nous permet de hisser le spi asymétrique. La bulle bleu en l’air, nous longeons la côte, au raz des palmiers du soleil couchant. Petit punch pour tout le monde… moment magique.

Nous mouillons entre mangrove et palmies dans ce « trou à cyclone » qu’est Marigot Bay. Après un apéro au JJ’s -célèbre bistrot que l’on accède directement en annexe- nous rejoignons le bord pour déguster le poulet au colombo préparé par Greg… Chapeau le cuistot !

Au petit matin, nous déhalons dans l’entrée après être allé chercher du pain créole, c’est le bain pour tout le monde. La dernière mode : le brossage de dents à la nage… L’image valait le coup !

Nous filons sur Castries, au près, sur une mer bien plate et débarquons au cœur de l’énorme marché. Impressionnant, on se croirait en Afrique: tissus bariolés, fruits et légumes, poissons, épices sur une surface immense, c’est une fête de couleurs et d’odeurs!

Après l’escale de Rodney Bay et de Gros Ilet, la remontée vers la Martinique est « dynamique ». Un bon vent et une bonne mer nous attendent dans le canal de Sainte-Lucie. L’appréhension vite dépassée, l’équipage, le nez au vent profite de ce grand bol d’air avant de retrouver la terre ferme.

Akela de retour au port du Marin prépare sa prochaine ballade : la Dominique et les Saintes en fin de semaine prochaine… il reste encore de la place, si par hasard ça vous tente !

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Commentaires
B
Yann notre skipper,<br /> <br /> Merci à toi pour ces jours de mer à bord de ton pur sang si l’on peut dire puisque Akéla était le loup du Livre de la Jungle.<br /> <br /> Du Marin aux Saintes et retour : Une semaine de près et 200 mile de navigation :<br /> <br /> Le Diamant, remontée de la Martinique, 34 miles, Saint Pierre impressionnante Pompéi martiniquaise.<br /> Appareillage à 4 h du matin, nuit envoûtante, Croix du Sud dans notre sillage. Nous la découvrons pour la première fois.<br /> Voisin de route un grand catamaran. Nous sommes toujours au près et Akéla fait la différence jusqu’à ce que le multicoque lance ses deux moteurs et amène sa toile !..<br /> <br /> Remontée de la Dominique : 27 miles de montagnes et forêts primitives, vierges de tourisme. <br /> Mer un peu plus hachée dans le canal de la Dominique.<br /> <br /> Entrée dans l’archipel des Saintes en louvoyant par les passes sud. Paysages grandioses avant de découvrir des mouillages superbes.<br /> Le vent monte aussitôt l’ancre mouillée, vent farceur qui retourne notre annexe comme une crêpe pendant la nuit ! Le Honda 2.5 cv est en plongée sans masque ni tuba pendant quelques heures ! Rinçage à l’eau douce, démontage , séchage au sopalin, graissage, remontage, redémarrage au premier essai ! Bravo Yann.<br /> <br /> Ballades sur Grande Terre, baignades, tazars, thons, espadon grillés sur la plage, Belle escale.<br /> <br /> Appareillage pour le retour. On met le génoa ou la trinquette ? Un ris dans la grand voile nous descendons vers les passes. 30 nœuds de vent dès la sortie. Il s’est arrangé pour que nous soyons toujours au près au le retour. Deuxième ris et trinquette. 35 noeuds avec rafales montant à 40 nœuds en abordant la Dominique. Un ris dans la trinquette. Nous marchons à 9/10 nœuds, le pied ! Portsmouth., mouillage, ballade à terre, achat de fruits et légumes locaux, contacts simples, dépaysement aux antipodes du tourisme, c’est la quête permanente d’Akéla et de Yann.<br /> <br /> Etonnant : les nuages restent toujours bloqués sur les îles amenant des averses et arcs en ciel superbes sur arrière plan de montagnes. Fascinant. En mer nous sommes toujours au soleil. Génial.<br /> <br /> En route, toujours sous voilure réduite, toujours à 9/10 noeuds, la Dominique s’estompe dans notre sillage et la Martinique réapparaît. Toujours au près, journée magnifique jusqu’à la Grand Anse des Arlets. Soirée de rêve. Diner de poissons.<br /> Petit déjeuner sur la table de cockpit fabriquée pour Akéla par un capverdien pendant le voyage aller.<br /> <br /> Quel plaisir de naviguer en hiver pour des bretons amarinés depuis toujours, de continuer d’apprendre avec toi, à faire donner le maximum à ton bateau, toujours dans le calme,<br /> Quel plaisir aussi de rencontrer Albert le sage dont le sillage a croisé par hasard celui d’Akéla, Gréig intermittent du spectacle et des navigations, jamais en reste pour un coup de main et les mises en boite sympaths. <br /> Quel plaisir de retrouver aux mouillages les autres navigateurs que tu as rencontrés au cours des escales pendant ton voyage : Ils te hèlent dès que ta coque jaune pointe son étrave et la soirée se termine devant un ty punch vieilli pendant la traversée depuis le Cap Vert.<br /> Quel plaisir aussi de partager l’activité du bord, de la navigation à la cuisine. Quelle tranquillité à bord de ton 50 pieds ! Cap’tain, ton calme, ta clairvoyance, ton sens marin, ta modestie et ton goût prononcé pour le contact avec le pêcheur, l’artisan, les gamins nous feront à nouveau fouler le pont d’Aquéla « si Dieu le veut » comme on dit toutes les dix phrases dans le langage créole!<br /> <br /> Dommage que nous n’ayons pas pu taquiner les 20 nœuds au largue autorisés par Akéla dans sous les allures débridées. Eole, pendant cette semaine en a décidé autrement. L’été prochain en Bretagne …<br /> <br /> En attendant, nous laissons la place à d’autres qui rêvent d’une expérience sur un bateau d’exception, aux Antilles en hiver, en Bretagne en été<br /> <br /> A bientôt Yann, bon vent, belle mer et s’il te reste une place pour le retour via les Açores en avril, dis le nous haut et fort !<br /> <br /> Gisèle et Bertrand
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A
C’est comme s’il manquait du jaune dans ma vie…dur de se mettre dans la peau de ceux qui regardent les photos, et non plus ceux qui les prennent ! Mais félicitations à la relève, elles font toujours autant rêver …<br /> Akela sous la neige (au Mans) c’était … différent, mais aussi très sympa. Quelques-uns vont venir manger des rillettes à bord cet été ! <br /> Bon, la Bretagne c’est comme même le plaisir des grandes marées. Les bigorneaux du Billou, les huîtres de … et le tartare aux algues m’attendent (et oui, fini le temps des dorades coryphènes en marinade)<br /> Bon appétit à toi Akela
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J
eh bien moi j'ai un anorak et je n'ai pas envie de l'enlever, c'est pour ça que je reste à roscoff
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T
et oui c'est froid mais on est privilégié: personne sur es plages de Callot,<br /> pas une vedette sur le banc de sable, plage des jacobins déserte etc...<br /> Quand on voit le monde au mouillage aux antilles ça nous fait dire que peut être on a raison de rester ici ( en tout cas on fait tout pour s'en convaincre ) <br /> <br /> Allez continuez vos photos et messages dangereux pour qui travaille ici.<br /> <br /> l'équipe thalado
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B
Roscoff c'est 48°40 Et pas -4°<br /> Keskiraconte
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AKELA Carnet de voyage & suite
  • Retrouvez au fil de ces pages les magnifiques voyages du voilier Akela. Bretagne, Galice, Portugal, Maroc, Madère, Canaries, Cap Vert, Grenadines, Dominique, Açores, Islande, Groenland, 6 traverseées de l'Atlantique, autants de voyages partagers av
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