Akela à Sainte-Lucie
Après une croisière de rêve dans les Grenadines, pendant laquelle Akela a accueilli Elisabeth, Lionel, Bastien et Jules qui sont venus en famille passer les fêtes de Noël, Akela a repris du service.
Alternant entre sorties à la journée, week-ends et croisières dans les îles des Caraïbes, vacanciers et autochtones profitent de l’occasion pour naviguer sous voile. Il faut bien dire qu’ici, la mode est plus au catamaran voile moteur et laisse peu de possibilités de barrer un bateau "vivant".
Hier soir après un retour de Sainte-Lucie, Anaïs, Greg, Guillaume, Dany, Aurélie, Patrick et Elodie débarquaient avec des souvenirs plein la tête. Il faut dire que les escales ont été hautes en couleur :
Le parc naturel de Pigeon Islande a vu Akela mouiller sous son nez. Vu du fort qui fut le témoin des combats entre Anglais et Français, Akela semble bien paisible posé sur une eau d’une limpidité totale - Sainte-Lucie, a été en effet prise et reprise par Français et Anglais une vingtaine de fois. Sous domination anglaise à partir de 1814, elle a obtenu son indépendance en 1979. On y retrouve à chaque tournant des influences de ces deux nations.
Au « Tête en bois », bistrot au toit de palme, une impressionnante bibliothèque est à disposition. On y laisse le livre terminé et y prend un titre qui nous inspire.
A la pointe, la falaise plonge dans les Caraïbes. L’équipage armé de palmes et masques en profite pour s’offrir une visite aux poissons qui viennent vous chatouiller le bout du nez.
La navigation pour rejoindre Marigot Bay nous permet de hisser le spi asymétrique. La bulle bleu en l’air, nous longeons la côte, au raz des palmiers du soleil couchant. Petit punch pour tout le monde… moment magique.
Nous mouillons entre mangrove et palmies dans ce « trou à cyclone » qu’est Marigot Bay. Après un apéro au JJ’s -célèbre bistrot que l’on accède directement en annexe- nous rejoignons le bord pour déguster le poulet au colombo préparé par Greg… Chapeau le cuistot !
Au petit matin, nous déhalons dans l’entrée après être allé chercher du pain créole, c’est le bain pour tout le monde. La dernière mode : le brossage de dents à la nage… L’image valait le coup !
Nous filons sur Castries, au près, sur une mer bien plate et débarquons au cœur de l’énorme marché. Impressionnant, on se croirait en Afrique: tissus bariolés, fruits et légumes, poissons, épices sur une surface immense, c’est une fête de couleurs et d’odeurs!
Après l’escale de Rodney Bay et de Gros Ilet, la remontée vers la Martinique est « dynamique ». Un bon vent et une bonne mer nous attendent dans le canal de Sainte-Lucie. L’appréhension vite dépassée, l’équipage, le nez au vent profite de ce grand bol d’air avant de retrouver la terre ferme.
Akela de retour au port du Marin prépare sa prochaine ballade : la Dominique et les Saintes en fin de semaine prochaine… il reste encore de la place, si par hasard ça vous tente !